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Constantin Ilievsky : „J’essaie d’être exigeant envers moi-même et les autres en gardant mon sens de l’humour„

Снимка: delnik.net

Le jeune chef d’orchestre Constantin Ilievsky mène une carrière internationale. Né à Sofia, il commence le piano à cinq ans. Plus tard sa famille s’installe à Bratislava, en Slovaquie où il vit toujours. Constantin Ilievsky dirige plusieurs chœurs, il a fondé l’orchestre Sinfonietta dell’Arte et l’ensemble de musique de chambre Virtuosi dell’Arte. Sa  carrière démarre il y a dix ans avec l’orchestre de chambre de Vienne. Il a dirigé le Philharmonique de Slovaquie, le Symphonique de la Radio de Vienne, le Florida Youth Symphony Orchestra, notamment. Il revient assez souvent sur la scène bulgare. Les cinq dernières années il est à la tête de l’ensemble de chambre „Dianopolis“ et préside au déroulement du festival la „Diane d’Or“ qui se tient chaque année à Yambol, en Bulgarie du Sud.

„ J’ai commencé ma formation de chef d’orchestre à 14 ans à Bratislava, grâce à mes parents – dit Constantin Ilievsky. – Mais je n’ai pas oublié pour autant le piano, mon premier amour. J’ai obtenu mon diplôme au Conservatoire de Bratislava et j’ai poursuivi mes études à l’Université de Vienne. Encore à Bratislava j’ai créé la Sinfonietta dell’Arte qui réunit des musiciens de différentes nationalités. L’année dernière l’orchestre a marqué son 20e anniversaire. J’aime diriger le Philharmonique de Sofia et la saison passée j’ai commencé à enregistrer avec le Symphonique de la Radio Nationale bulgare. Je continue aussi à jouer du piano – chaque année je donne entre 10 et 15 concerts, en soliste mais aussi au sein d’autres formations de chambre. Je pense que c’est très important pour un chef d’orchestre. Je voudrais poursuivre aussi une carrière de pianiste, je suis particulièrement exigeant envers moi-même. Je fais de mon mieux pour garder mon sens de l’humour, parce que dans cette profession il ne faut pas se prendre au sérieux, l’humour est essentiel.”

Constantin Ilievsky est musicien deuxième génération. Dans sa famille il y a des pédagogues, des musiciens, sa grand-mère était professeur de piano, son père est compositeur.

„Je suis extrêmement fier de mes grands parents et de mes parents. Mon grand-père a étudié l’orchestration à Vienne auprès de Richard Strauss, la direction auprès de Hermann Abendroth. Mon père, est un des compositeurs bulgares contemporains le plus joué, bien qu’il ne le dit pas. Ma famille de grands musiciens est un bel exemple pour moi, quand je dirige je représente en quelque sorte toute la famille c’est une énorme responsabilité et j’en suis profondément conscient. Quand mes parents me disent qu’ils ont aimé mon travail, je suis encore plus encouragé.  ”

„ Dans notre profession il faut faire preuve aussi d’une grande endurance  - dit encore le jeune chef d’orchestre. Et il sait de quoi il parle. En ce moment il enregistre avec le Symphonique de la Radio Nationale Bulgare - le concerto pour piano N2 de Dimitriy Chostakovitch. Les deux derniers mois il a dirigé une vingtaine de concerts. Le 4 juin il sera le soliste de l’orchestre de chambre "Hilaris"de Bratislava qui interprétera une œuvre du compositeur Vladislav Sharishski, consacrée à notre talentueux jeune chef d’orchestre et intitulée „Nit-Nat-Snoc“ – ce qui est un anagramme de son prénom Constantin.

Version française Roumiana Markova 


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