Cette année encore, le cinéma bulgare a présenté de très forts titres à Sofia Film Fest, un des forums culturels majeurs dans la région. Le marathon cinématographique a été lancé avec le film « Le Tribunal » du réalisateur Stéfan Komandarev – une co-production de Bulgarie-Allemagne-Croatie-Macédoine très attendue par les amoureux du cinéma. Son précédent film, « Le Monde est grand », tient le record des films bulgares les plus diffusés dans le monde et a remporté des dizaines de prix. Son nouveau titre est basé sur des faits authentiques du passé communiste récent, notamment les meurtres d’immigrants traversant notre frontière sud commis par des soldats frontaliers. Le film jette un pont entre les événements d’il y a quelques dizaines d’années et ceux d’aujourd’hui afin de raconter une histoire forte où se mélangent crime, châtiment, repentance et rédemption. Grâce aussi au jeu extraordinaire des acteurs, ce film a décroché le prix de Meilleure oeuvre bulgare.
A propos de notre cinéma documentaire les cinéastes et critiques bulgares et étrangers sont unanimes qu’il vit un bel élan et propose des thèmes intéressants et de valeur. Pour son film « Une vie presque formidable » Svétoslav Draganov a reçu un diplôme d’honneur. “Le sujet des petites gens, des gens ordinaires, que les médias d’habitude n’aperçoivent pas, m’a toujours intéressé“ - dit le réalisateur. Les personnages principaux sont trois frères. L’un est coiffeur qui rêve de gagner le concours d’un styliste renommé, l’autre est devenu moine et le troisième est un ex-footballeur, actuellement chômeur. Malgré les coups du destin, tous les trois considèrent que la vie est formidable. Le film a remporté le prix de la critique du Festival du cinéma documentaire et d’animation bulgare Le Rhyton d’Or en 2013, récemment il a gagné le prix spécial du forum cinématographique de Zagreb et a été présenté au prestigieux Festival de documentaires d’Amsterdam.
Un autre titre documentaire, « Les derniers pirates de la mer Noire », a décroché le prix du public. Depuis longtemps un film documentaire n’avait suscité autant d’intérêt. L’histoire nous transporte dans un des rares coins sauvages de notre littoral, habité depuis des années par une compagnie étrange. Ce sont en fait les derniers pirates. Ils cherchent le trésor du légendaire voïvoda Valtchan, persuadés qu’il est caché quelque part là-bas. Ils sont très sincères devant la caméra, d’autant plus qu’ils se connaissent depuis longtemps avec le réalisateur Svétoslav Stoyanov et la scénariste Vanya Raynova qui font du camping depuis des années sur la même plage. “Le film est un cri de douleur provoqué par le fait qu’un endroit préféré va disparaître. J’espère que notre film va susciter un débat public”, dit le réalisateur. Car les appétits économiques de certains sont prêts à dévaster ce coin vierge, un des rares qui sont restés.
Ajoutons pour terminer que le prix de court-métrage Jamison a été décerné à titre posthume au réalisateur Kolyo Karamfilov pour son film « Casablanca ». Pavel Vesnakov a reçu le diplôme Jameson pour son film « Honneur », qui d’ailleurs a remporté récemment le Grand Prix du Jury au Festival international de Clermont-Ferrand.
Version française : Sia Karaguiozova
Abstrait, non-objectif, géométrique : un éventail de concepts sur lesquels se base l’art du 20 e siècle. Ce qui prime c'est la liberté de l’auteur mais aussi de son public. L’abstraction géométrique confère des idées sans cependant recourir au..
La vice-présidente Ilyana Yotova a averti que la Bulgarie accusait un sérieux retard sur les préparatifs et l'organisation de sa présidence de la 47e session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO, prévue en 2025. Yotova a participé au Forum "SOS..
Les personnes touchées par les flèches de Cupidon sont invitées à une soirée dédiée à l'Amour à l’Opéra de Varna. En effet, c'est le 14 février précisément que les spectateurs pourront assister à l'opéra "Turandot" de Puccini, qui raconte la belle..
Abstrait, non-objectif, géométrique : un éventail de concepts sur lesquels se base l’art du 20 e siècle. Ce qui prime c'est la liberté de l’auteur..