Borislav Borissov, 23 ans, ne croit pas dans l’exclusivité de ses succès. Il est, en effet, persuadé qu’il existe de nombreux autres jeunes d’origine rom qui sont suffisamment bien éduqués et qualifiés. Il affirme connaître en personne plus de 200 Roms de son âge qui ont des maîtrises et des diplômes d’études supérieures. „J’ai tout simplement eu la chance de devenir plus connu“, considère Borislav. En ce qui concerne l’anonymat de la plupart des autres cas semblables, il estime que „les exemples positifs ne sont pas intéressants pour les media“.
Il est effectivement vrai que le “quatrième pouvoir” ne cherche avant tout que les problèmes, ne fait attention qu’aux scandales, mais il est également vrai que les statistiques officielles ne nous épargnent non plus la désagréable très souvent réalité. Selon le dernier en date recensement de la population de 2011, les plus nombreux à abandonner l’école sont les enfants roms et à peine 0,5% des représentants de cette ethnie terminent des études supérieures. C’est certainement pour cette raison qu’on continue à voir dans Borislav une sensation. Il a terminé récemment le collège médical „Yordanka Filaretova“, filière laboratoire médical. „Ma grande ambition dès mon plus jeune âge a été de de travailler dans la médecine, d’aider les gens, de sauver des vies“, explique son choix de se consacrer à cette noble profession. En ce moment, le jeune homme poursuit ses études supérieures en logopédie et psychologie infantile à la Nouvelle université bulgare.
„Cela me sera très utile, car le travail dans un laboratoire a de multiples dimensions et exigences. On travaille avec différents types de gens – des plus petits aux plus âgés et malades. J’aime beaucoup m’occuper d’enfants et la psychologie infantile m’aidera à les prédisposer de manière à ce que le travail puisse être mieux fait, nous fait part de ses motifs le jeune homme pour faire son choix de poursuivre ses études. – En plus de cela, à l’étranger dans les hôpitaux il est normal d’avoir des psychologues qui aident les patients à se sentir mieux. C’est pour cette raison que je suis persuadé que la psychologie me sera utile pour traiter les patients.“
Borislav confie que ses parents l’ont toujours soutenu dans la vie. „Les exemples positifs dans la famille sont très importants pour le développement de tous les enfants“, est persuadé le futur cadre médical. Mais il ne cache pas les défis auxquels il a eu à faire face au cours de ses études à l’université:
„Ce sont les difficultés auxquelles doit faire face chaque jeune, surtout d’origine rom, à l’égard duquel les gens éprouvent des préjugés et il doit les combattre. Au début, les professeurs et les autres étudiants ne me connaissaient pas et ils avaient des idées toutes faites – c’est un gitan, c’est mauvais type par conséquent“. C’étaient des moments très difficiles pour moi jusqu’au moment où ils ont réalisé ce que je suis en réalité. Mais je suis très reconnaissant car ils m’ont finalement donné leur confiance. J’ai été élu président de la classe. J’ai été également le premier Rom dans l’histoire du collège à porter le drapeau.“

Pour Borislav il aurait été beaucoup  plus facile à trouver un emploi à Sofia mais il a préféré retourner dans sa  ville natale de Montana. „J’aime ma ville, j’ai beaucoup d’amis ici, beaucoup  de souvenirs et d’agréables émotions. En plus de cela j’estime que je serai  très utile ici ”, s’explique-t-il. Pour des raisons que Borislav n’aime pas  mentionner, il n’a pas réussi à trouver un job dans un labo. C’est pour cela  qu’il travaille actuellement comme assistant social dans un centre de services  sociaux. Il s’occupe principalement d’enfants dans le risque et dépourvus. Le  jeune homme n’a cependant pas perdu le courage et il trouve un grand plaisir  dans ce qu’il fait. „J’ai acquis une grande expérience qui m’aidera à l’avenir.  Je n’ai toujours pas renoncé à travailler dans un labo.” Bien qu’il sait très  bien que des spécialistes comme lui sont très recherchés en Occident, il  préfère pour le moment rester en Bulgarie:
„On m’a déjà fait des propositions alléchantes de la part d’hôpitaux en Angleterre et en Allemagne, mais je crois qu’on a besoin de moi ici. Mais on verra. Je veux rester en Bulgarie, j’aime tout ce qui est bulgare, j’aimerais travailler pour mon peuple. Mais finalement, si les circonstances m’y obligent, je pense que moi-aussi je partirais à l’étranger.“
Version française: Vladimir Sabev
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