Yovtcho Karaivanov est originaire du village de Séliminovo, près de Sliven. Comme beaucoup de grands chanteurs, il est né dans une famille où l’on a toujours chanté et joué aux instruments traditionnels. Yovtcho aime se rappeler ce que sa mère lui disait pour l’encourager : « Quel que soit tes soucis, vas-y la fleur au fusil et chante encore plus fort ! Le malheur fuit le chant ».
Yovtcho nous confie qu’avec le temps et l’expérience il a compris que « c’est tout seul qu’on découvre sa propre manière de présenter une interprétation. Pour moi, dit-il, il n’y a pas de distinction entre texte, mélodie et voix. Je tiens beaucoup au texte, mais je cherche aussi la musique. Deux trois tons mélodieux peuvent me suffit, mais je ne m’engage pas avec une chanson dont le texte n’est pas de qualité ». C’est pourquoi, des gens du public lui ont souvent demandé de « dire » une chanson, plutôt que de la « chanter ».
Pendant quelques années l’artiste était aussi rédacteur musical à la RNB, en charge de contrôler l’authenticité des dialectes musicaux lors des enregistrements. Il a aussi enseigné à l’École nationale des arts folkloriques « Filip Koutev » à Kotel. Parmi ses élèves nous connaissons beaucoup qui ont fait carrière dans le chant de type thrace : Krassimir Stanev, Dessislav Kehayov, Binka Dobréva. Yovtcho Karaivanov vénérait le principe de respect de l’authenticité dans l’interprétation du chant thrace. Il a enregistré plus de 250 chansons et il ne cessait de donner des concerts autant sur les scènes des villages bulgares, que dans les grandes capitales internationales.
Bien qu’il ait fait des études de droit, l’artiste a choisi la voie professionnelle du chant traditionnel. Ses professeurs à l’université voyaient en lui un futur bon avocat et s’inquiétaient de ses occupations musicales. Mais l’amour pour la musique a été plus fort que celui pour le droit.
Yovtcho s’intéresse aussi à d’autres genres musicaux et consacre de son temps à d’autres arts comme l’opéra, le théâtre et la littérature. Au sujet de sa contribution musicale, le professeur Nikolaï Kaufman a dit « Yovtcho Karaivanov est une des plus belles choses qui ai pu arriver dans notre vie musicale et un des sommets dans l’art vocal du genre ».
Plus de 500 personnes de tout le pays afflueront au village "Général Todorov" dans la région de Pétrich /Bulgarie du Sud-Est/ pour participer au festival "Il était une fois le pain qui avait de l'âme". C'est ce qu'a annoncé le maire du village, Stanislav..
Ce week-end est placé sous le signe du vin à Véliko Tarnovo, à l'occasion du "Urban Wine Fest", organisé par l'Association bulgare des professionnels de la viticulture. "Octobre est le mois du vin bulgare et de la richesse des cépages locaux", estime un de..
Des chercheurs de Bulgarie et de l’étranger se réunissent à Sofia pour un colloque qui se tient les 16 et 17 octobre dans les locaux de l’Institut d’ethnologie et d’études folkloriques de l’Académie bulgare des Sciences, comme annoncé par les..