Le festival de musique de chambre « Mesembria Orfika » à Nessébar vient de se terminer. Le programme présentait des chefs-d’œuvre de musique classique, joués par des artistes de renommée mondiale. L’événement est organisé avec le soutien de la Nouvelle université bulgare, des musiciens et professeurs d’université connus sur la scène internationale, en collaboration avec les centres culturels européens à Paris, Vienne, Londres, Rome et Prague. Le festival se veut un pont qui relie les jeunes talents bulgares avec le milieu des plus grands musiciens européens et dans le monde. Il veut démontrer que la musique classique en tant que tradition européenne est un socle commun.
« Le festival profite de l’atmosphère unique de la ville de Nessébar qui est classée patrimoine universel par UNESCO. Les concerts ont eu lieu dans les ruines de la cathédrale Sainte Sophie. Il y a aune acoustique extraordinaire et en même temps nous sommes en plein air, sous les étoiles à la lumière des bougies. Le lieu est magique. Le premier soir a été consacré à la musique de chambre classique. Nous avons joué le Concerto pour flute et instruments à cordes de Mozart, le Quartet pour piano de Schuman et nous avons terminé avec le Quintet pour piano de César Franck. Le deuxième soir nous avons présenté les « Quatre Saison » d’Astor Piazzolla, ainsi que les ouvres de deux jeunes compositeurs. La troisième soirée était dédiée aux chef-d’œuvre de la musique baroque ».
La Professeure Miléna Mollova est un des grands noms du piano et une pédagogue renommée. Elle a participé à l’organisation du festival :
« La première année du festival j’ai été agréablement surprise que la municipalité d’une ville touristique soit aussi enthousiaste pour soutenir et héberger des concerts de musique de chambre classique chaque année. Nous savons que la musique de chambre est ce qu’il y a de plus élitiste. Le cadre ancien de Nessébar avec ses rues pavées et étroites rappelle Rome et Via Appia. C’est particulièrement inspirant pour les musiciens de s’insérer dans cette atmosphère antique. Le public est international et très participatif. Nous, les musiciens du classique, nous nous sentons comme des missionnaires qui répandent leur art partout dans le monde et espérons que les jeunes s’y attacheront. C’est une lutte, mais aussi un plaisir au quotidien ».
Non en dernier lieu, un des deux jeunes talents présentés à Nessebar est notre collègue de la rédaction musicale de RBI – Vida Pironkova, avec son « Sextet Tango ».
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