„Allo, allo! Ici Radio Sofia!“ Ce sont les premiers mots qu’on entend à l’antenne en cette fin d’année 1929. La voix est celle de l’ingénieur Gueorgui Valkov qui parle au micro, installé à l’atelier de génie militaire et civil de Sofia. Diplômé d’une haute école en Allemagne, homme à l’esprit novateur et passionné de technique, il a bricolé le micro à partir de pièces du matériel militaire, glanées à la décharge.
« En fin de compte, Gueorgui Valkov est contraint d’abandonner et la fabrication d’un émetteur plus performant est confiée à Gueorgui M. Guéorguiev et à son équipe d’ingénieurs parmi lesquels il y avait un prince turc – Mehmed Refik » – poursuit son récit Zacharie Milenkov.
Refik est le fils de la sœur du sultan. Or en 1908 éclate la révolution des Jeunes Turcs qui proclament la République de Turquie. Refik part pour Vienne. Dans la capitale autrichienne il obtient son diplôme d’ingénieur électricien basse tension et de spécialiste dans la prise de son. Il revient en Bulgarie, invité à appliquer ses compétences, mais gagné par l’enthousiasme inébranlable des radioamateurs, intègre l’équipe qui travaille à la fabrication du deuxième émetteur de plus grande puissance, et qui effectivement voit le jour peu de temps après.
« Le 19 mai 1934, en Bulgarie est perpétré un coup d’Etat, l’Assemblée Nationale est dissoute, les partis et les journaux, interdits, mais la Radio s’en sort indemne. Elle est l’unique instrument d’information mis au service des nouvelles autorités qui la prennent sous son aile. En janvier 1935, au Journal Officiel paraît une ordonnance signée par le tsar Boris III aux termes de laquelle tout l’équipement technique et les locaux de la radio passent aux mains de l’Etat sous le nom de Radio Sofia. »
A sa tête est nommé un brillant intellectuel, l’artiste peintre Panayot Christov Todorov, connu sous le nom de Sirak Skitnik. „ Il ne savait pas au juste ce qu’était la radio, mais il savait ce qu’il voulait en faire et il l’a fait“, dit à son sujet Petar Ouvaliev – une autre figure iconique qui a beaucoup donné à la radio bulgare et à la culture mondiale, dit encore Zacharie Milenkov. – En 1936, Sirak Skitnik donne le feu vert aux émissions en langues étrangères de la radio pour informer les auditeurs étrangers de la vie en Bulgarie dans leur propre langue.
Version française Roumiana Markova
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