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Kaléidoscope des Balkans

Relâchement des mesures anti-Covid en Roumanie à la veille des fêtes


Le gouvernement roumain a décidé de procéder à un relâchement des mesures sanitaires anti-Covid peu avant les fêtes de Noël. Le couvre-feu a été supprimé, ainsi que le port obligatoire de masques à l’extérieur. A ce jour, la circulation entre 22h00 et 05h00 avait été interdite pour les personnes non vaccinées. Les magasins et les restaurants sont déjà autorisés à rester ouverts jusqu’à 22h00. Dans de nombreux centres commerciaux auxquels avaient à ce jour accès que des personnes vaccinées, pourront désormais entrer des gens avec des tests PCR et antigéniques négatifs. Le port de masque demeure obligatoire dans les transports en commun et dans les espaces publics clos.

La Roumanie reste le 2e pays après la Bulgarie avec le plus faible taux de vaccination (39%) au sein de l’UE.

Les USA estiment que personne n’a intérêt à une hausse de la tension en Bosnie-Herzégovine


Il n’y aura pas de guerre en Bosnie-Herzégovine ni une armée sera déployée en Serbie, a déclaré l’émissaire spécial des USA pour les Balkans occidentaux Gabriel Escobar. « Je l’ai déjà dit et je le répète : Il n’y aura pas de guerre ! On n’est plus en 1991 », a tranché Escobar dans une interview accordée à la TV croate H1. Suite à la remarque faite par des journalistes comme quoi il ne s’agirait pas de guerre mais d’une armée en Serbie, le diplomate a répondu qu’il n’y a pas de telle armée et que personne n’a intérêt d’une hausse de la tension dans cette région des Balkans. « Primo, il n’existe pas de telle armée, et secundo, un mandat de paix nous est confié par le Conseil de sécurité de l’ONU. Personne n’a intérêt d’une telle escalade de la tension – ni en Serbie, ni en Croatie, ni en Russie, personne ! Ce qu’on doit faire parrapport aux forces armées est d’en former de telles qui seraient à même de satisfaire aux besoins de nous tous », a encore souligné Escobar.

Le président turc applique une nouvelle politique économique


Le président turc Recep TayyipErdoğan a déclaré que la Turquie s’achemine sur la voie vers un nouveau modèle de politique économique fondée sur de bas taux d’intérêts et une stratégie de croissance, d’investissements, emploi et production. Le nouveau modèle économique du pays a été présenté dans le contexte d’une constante dévaluation de la livre turque qui depuis le début de l’année a perdu 40% de sa valeur, ainsi qu’en présence d’une inflation croissante qui en novembre dernier a atteint 21,31% sur une base annuelle. Intervenant sur la TV publique TRT, Recep Tayyip Erdoğan a déclaré que son pays envisageait d’attirer plus d’investisseurs étrangers et de produire plus de marchandises destinées à être exportées dans les pays européens afin de s’assurer des recettes en devise et une plus forte croissance comme c’est le cas de la Chine.

Une mine d’extraction de lithium provoque des débats en Serbie


Le président serbe Alexandre Vucic a retiré les amendements proposés, ayant trait à la loi sur l’expropriation et a demandé au gouvernement de compléter ceux destinés à la Loi sur les référendums. Les deux projets de lois ont provoqué des protestations de masse. « 31 000 personnes manifestaient à travers toute la Serbie, surtout à Belgrade. Je suis préoccupé car il est sûr qu’il ne s’agit pas que de militants partisans comme le prétendent mes conseillers », a déclaré Vucic. Un consensus sera recherché au cours des 6 prochains mois en vue de l’accélération du processus d’expropriation à des fins sociales. Les amendements en question visaient à accélérer la mise en place d’un projet de la société anglo-australienne « Rio Tinto » concernant l’inauguration d’une mine d’extraction de lithium en Serbie qui serait en mesure d’assurer des moyens de subsistance à plus de 19 000 fermiers de 22 villages de la région la plus fertile de la Serbie, a annoncé euronews.rs

Le Kosovo souhaite adhérer à l’UE


Le Kosovo a déclaré avoir l’intention de se porter candidat à l’adhésion à l’Union européenne, a annoncé « Deutsche Welle ». La question avait été examinée à Bruxelles dans le cadre d’une réunion du Conseil de stabilisation et d'association UE-Kosovo.

Prizren a été représenté par le premier ministre Albin Kurti, et l’UE – par le commissaire européen à l’l’élargissement Josep Borrell. Dans une déclaration commune à l’issue de la réunion, il est dit que lors du processus d’intégration européenne, « il est très important que le Kosovo et la Serbie avancent côte à côte sur la voie vers l’Europe ». Le Kosovo a proclamé son indépendance en 2008. Le nouvel Etat n’est pas membre de l’ONU en raison du véto qui lui est imposé par la Russie et la Chine, mais a été reconnu par les USA et par de nombreux pays membres de l’UE. Belgrade n’a jamais renoncé à qualifier le Kosovo d’une de ses propres régions mais depuis que la Serbie a engagé des négociations d’adhésion à l’UE, celle-ci se dit prête à dialoguer avec Pristina en vue de la normalisation des relations bilatérales.

Edition : Ivo Ivanov

Version française : Nina Kounova

Photos : archives, rs.usembassy.gov, BGNES

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