Des figures publiques ont appelé les autorités bulgares à prendre position sur la situation dans la bande de Gaza. "Alors qu'un procès en génocide est en cours à la Cour internationale de Justice à La Haye, la Bulgarie n'a pas le droit moral de garder le silence ou de se cacher derrière des formules de procédure. Au contraire, notre pays est tenu de toujours prendre le parti de ceux dont les droits sont bafoués", écrivent les personnalités publiques dans une lettre ouverte au président Roumen Radev, au premier ministre Rossen Jélyazkov et au ministre des Affaires étrangères Georg Gueorguiev. Les auteurs de la lettre estiment que depuis un an le gouvernement bulgare a tendance à soutenir les actions d'Israël, mais sans avancer d'arguments clairs là-dessus. "La Bulgarie a reconnu la Palestine dès 1988 et personne ne le nie, mais en ce moment les actions de nos autorités ne représentent pas un soutien de la solution à deux États et la recherche de la paix dans la région ou au moins à obtenir un cessez-le-feu", déclare sur la RNB Diana Hussein, experte en communication de crise et un des auteurs de l'appel qui a déjà été signé par plus de 1000 personnes.

"Notre pays mène une politique durable de tolérance des actes du gouvernement de Benyamin Netanyahou, y compris lors du meurtre de notre compatriote le capitaine Marin Marinov, employé de l'ONU. La dernière démonstration en est le refus du ministère des Affaites étrangères que la Bulgarie se joigne à la déclaration des 28 pays qui condamnent la campagne d'Israël  qui apporte la famine et la mort et appellent à une fin immédiate de l'horreur dans la bande de Gaza", est-il aussi écrit dans la lettre ouverte.