Vous rêvez d’être riche, mais sans dépendre des institutions financières bancaires et non-bancaires ? Si vous connaissez suffisamment bien le marché des cryptomonnaies, c’est tout à fait faisable. Leur commerce, tout comme leurs bénéfices, sont entièrement virtuels. Cependant, étant donné l’absence de réglementation, ces opérations sont à haut risque et n’offrent pas de garanties de sécurité aux investisseurs.
Le président de la SEC (Securities and Exchange Commission, l’organisme fédéral des Etats-Unis de réglementation et de contrôle des marchés financiers) Garry Gensler indique que les possibilités de fraude sur ce marché sont illimitées et qu’on pourrait le comparer actuellement au Far West américain. Selon cet expert la raison de cette insécurité est la variation des prix. L’augmentation des tentatives de fraude ca de pair avec celle des prix et l’apparition presque constante de nouvelles cryptomonnaies complique sérieusement les pronostics à long terme sur leur commerce. Dans ce contexte les cryptomonnaies préférées et les plus répandues sont le bitcoin et l’éther.

2021 a été jugée comme une bonne année pour le commerce des cryptomonnaies par nombre d’analystes financiers. Leurs prix subissaient d’importantes fluctuations, ce qui entraînait de plus gros risques d’investissement, mais d’autre part ils étaient plus intéressants en termes d’un retour sur investissement potentiellement plus conséquent. Une des principales raisons qui ont rendu les cryptomarchés plus attrayants a été la pandémie qui a accéléré à l’échelle mondiale la numérisation dans tous les domaines du quotidien.
Le commerce des cryptomonnaies est-il semblable au commerce de titres en bourse ? En un mot : non.

« Les bitcoins et plus généralement les cryptomonnaies sont un actif extrêmement récent. En 2022 elles entament leur 13ème année d’existence », explique à la RNB l’analyste financier Preslav Raykov. « Cet actif est encore en train d’ « apprendre » comment réagir à divers événements sur le marché. L’an dernier nous avons vu la Chine interdire toute transaction avec les cryptomonnaies existantes et la création de nouvelles. Elles sont influencées par une énorme base d’informations qui comprend la demande de cryptomonnaies, leur utilisation, leur réglementation et les pronostics de milliers de personnes sur leur avenir. »

En ce qui concerne les réglementations, elles s’imposeront à la demande même des investisseurs et des institutions utilisant des cryptomonnaies. La raison en est que ce marché a besoin d’un cadre dans lequel évoluer. Raykov s’attend à ce que le régulateur le plus puissant à l’échelle mondiale, à savoir les Etats-Unis, réussisse à appliquer certains principes de base des marchés financiers dans ce territoire commercial encore peu exploré.
« Il est important de savoir quelles sont les personnes effectuant des transactions de ce genre afin d’éviter le blanchiment d’argent et la possibilité de financement d’organisations terroristes. Il faut également que tous les prestataires de ce type de services assument leur responsabilité pour des cyberattaques ou des plantages de système, ce qui n’est pas le cas à présent », dit Preslav Raykov.
L’analyste recommande à la Banque nationale bulgare et aux banques commerciales de lancer progressivement des campagnes d’information et expliquer en quoi consistent ces actifs et comment on peut les utiliser. La technologie blockchain (chaîne de blocs) employée pour les cryptomonnaies facilite et accélère certains processus de l’activité commerciale.
Version française : Christo Popov
Photos: EPA/BGNES
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