Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le soutien d'Ankara à Kiev ne cachant pas sa préoccupation du risque d'une catastrophe nucléaire lors sa première visite en Ukraine depuis l'invasion russe. "Alors qu'on poursuit nos efforts pour une solution, nous avons été et continuons à être du côté de nos amis ukrainiens", a-t-il assuré jeudi lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres à Lviv, en Ukraine. "Nous sommes inquiets. Nous ne voulons pas vivre un nouveau Tchernobyl", a aussi déclaré le chef de l'Etat turc en référence à la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par la Russie.
"Nous devons dire les choses telles qu'elles sont : tout dégât potentiel à Zaporijjia serait un suicide", a déclaré Antonio Guterres à Lviv, en appelant une nouvelle fois à "démilitariser" la centrale, occupée par l'armée russe. Se disant "gravement préoccupé" par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, il a appelé à ne pas l'utiliser "pour quelque opération militaire que ce soit". "Un accord est nécessaire de toute urgence pour rétablir Zaporijjia en tant qu'infrastructure purement civile et pour assurer la sécurité de la région", a encore dit Guterres.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exclu jeudi toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes du territoire de l'Ukraine. "Des gens qui tuent, violent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d'abord quitter notre territoire, ensuite on verra", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Lviv, disant "ne pas faire confiance à la Russie".
Deux villages russes ont été évacués jeudi à cause d'un incendie qui s'est déclaré dans un dépôt de munitions situé près de la frontière avec l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales. Cet incendie intervient quelques jours après des explosions sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, la Russie reconnaissant dans ce dernier cas un acte de "sabotage". "Un dépôt de munitions a pris feu près du village de Timonovo", situé à moins de 50 km de la frontière ukrainienne dans la province de Belgorod, a déclaré dans un communiqué le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.
"Une réunion surprenante. Moi, personnellement, je pense que tous les leaders de l'UE et de la Grande-Bretagne devaient y être conviés". Tel a été le commentaire de la vice-présidente Ilyana Yotova au sujet de la réunion sur l'Ukraine, convoquée ce 17..
La ministre des Finances, Téménoujka Pétkova est arrivée à Bruxelles pour défendre l'ambition de la Bulgarie à rejoindre la zone euro. Elle assistera ce 17 février à la réunion de l'Eurogroupe, contrairement à l'information sur son absence de la rencontre...
"Il y a enfin une volonté politique au plus haut niveau de maîtriser le conflit entre l’Ukraine et la Russie avec les moyens de la diplomatie et l’on doit appuyer ce processus". C’est ce qu’a déclaré à des journalistes le président bulgare Roumen..
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Plus de 70% des Bulgares sont fermement opposés à l'envoi d'un contingent militaire bulgare en Ukraine, comme indiqué à la RNB par Dimitar Ganev de..