Je regarde beaucoup de défilés de mode et c’est de là qu’est venu le nom de ma série liée aux robes qui comprend toute la période postérieure à 2008. Je fais de la haute soudure, parce que mes robes de la haute couture sont en métal et pas en tissu, explique Jivko Sedlarski.
Le Bulgare travaille avec des matériaux divers : métal, résine, bois, granite… Ses robes aussi exquises que minimalistes portent des noms diaphanes comme "Souffle", "Arc-en-ciel dans la nuit" ou "Silence blanc". Leur auteur assure toutefois ne pas suivre les courants de la mode :
Je regarde des défilés de mode juste pour observer les mouvements des mannequins. Je veux retenir des moments qui font quelque chose d’intéressant dans l’espace et créent une forme, que ce soit le vent, les pas, la façon de se mouvoir de la femme. Sur une idée de ma curatrice d’exposition Albéna Nenkova nous présentons avec mes sculptures une série de dessins qui montrent les étapes préparatoires de telle ou telle sculpture. Cette exposition coïncide aussi avec la publication de l’album consacré à mon œuvre, dit l’artiste bulgare mondialement connu qui vit en France depuis 33 ans.
Sa destinée change radicalement au début des années 90 :
Lorsque les changements démocratiques de 1989 sont arrivés et nous avons été plongés dans une crise, la culture a été le plus touchée, elle est la première victime en cas de crise. Je suis donc parti en France avec ma femme pour pouvoir continuer de créer mon art plastique et communiquer avec les gens à ma manière, raconte le sculpteur.
Son talent indéniable lui gagne rapidement des admirateurs. Il ouvre son propre atelier et les commandes affluent des quatre coins du monde. En 2011 Jivko Sedlarski est invité à représenter la Bulgarie à une grande exposition organisée par l’UE. Deux ans plus tard ses robes en métal font fureur pendant un défilé dans une cathédrale bretonne. Et en 2017, il a son défilé de mode avec des élèves de Jean-Paul Gaultier.
Jusqu’à la fin de l’année le public bulgare pourra admirer les œuvres de Jivko Sedlarski à encore quatre occasions, la première ayant démarré hier soir au Palais national de la Culture à Sofia dont ses "Dames d’Acier" ont lancé la saison culturelle d’automne.
Photos : Vénéta Nikolova
Version française : Christo Popov
L'Académie "Mallarmé" récompense Marie Vrinat pour sa traduction du recueil de poèmes Là où nous ne sommes pas de Guéorgui Gospodinov ( aux éditions Les Carnets du dessert de lune), du bulgare en français. La distinction Mallarmé étranger de la..
À travers ses pièces, Jean-Pierre Martinez s’attache à redonner ses lettres de noblesse à la comédie, en tant que miroir tendu à la société pour la confronter à ses travers et à ses dérives, est indiqué sur le site de l'auteur . Ses pièces sont..
Le ministre de la Culture, Nayden Todorov a remis à la star mondiale aux origines bulgares Sylvie Vartan la plus haute distinction du ministère de la Culture, le collier "Siècle d'or". La cérémonie a précédé l'inauguration de l'exposition "Sylvie Vartan et..